Roche d'Or JU


Lieu, année: Roche-d‘Or JU, 2002-2003

 

Contexte: dans le cadre d’un projet d’amélioration foncière, la commune de Roche-d’Or a assaini en 2002 les chemins d’accès de plusieurs exploitations agricoles. Dans ce contexte, un chemin qui faisait partie du réseau des chemins de randonnée pédestre devait être asphalté sur une distance de 500 mètres. Les services cantonaux intéressés ont été consultés au cours de la procédure de demande de subvention et d’autorisation de construire. En tant que service compétent en la matière, l’Office cantonal de l’aménagement du territoire a considéré la pose du revêtement dur comme une intervention soumise à l’obligation de remplacement.

 

Mesures: sur demande de la commune, l’Office cantonal de l’aménagement du territoire a élaboré avec le concours de l’Association Jurassienne du Tourisme Pédestre AJTP des variantes pour le remplacement du tronçon touché. Comme l’infrastructure ne permettait pas le déplacement sur un chemin existant, il a donc fallu chercher une possibilité d’aménager un nouveau chemin de randonnée pédestre. Invités à se prononcer sur les variantes, les services cantonaux intéressés, la commune ainsi que les propriétaires fonciers et exploitants concernés ont finalement opté pour un tracé le long d’une crête rocheuse à travers une concession forestière à une distance d’environ 50 mètre du chemin originel. La procédure d’autorisation de construire pour le chemin de remplacement n’a rencontré aucune opposition.

 

Prise en considération des intérêts de la protection de la nature et de l’exploitation forestière: la concession forestière touchée est propriété du canton du Jura. L’élaboration du projet et son exécution ont eu lieu en étroite collaboration avec l’Office cantonal de l’environnement, également en charge des intérêts forestiers, et le garde-forestier du district. Il n’y avait aucun conflit entre l’aménagement du chemin de randonnée pédestre et les buts de protection de la nature et d’exploitation de la forêt. Le tracé a été dessiné en respectant le paysage et le sol. Comme on avait renoncé à modifier le terrain, il n’y a pas eu de défrichement au sens de l’art. 4 LFo.

 

Commentaire

Pour créer un remplacement, on utilise en priorité les chemins existants pourvus d’une surface appropriée qui ne font pas encore partie du réseau des chemins de randonnée pédestre. A défaut, il faut aménager les tronçons indispensables au raccordement, ou, en dernier ressort, créer un nouveau chemin de randonnée pédestre. En l’occurrence, c’est cette dernière mesure qui s’est révélée nécessaire. Le succès du projet est dû essentiellement à la collaboration étroite des services cantonaux et des propriétaires ainsi qu’au soin apporté à sa planification et à son exécution.

 

Chemin de randonnée pédestre après avoir été goudronné

Nouveau chemin de remplacement en distance de 50 m du chemin de randonnée pédestre original

 

retour à l'obligation de remplacement